VCDS 23.3.1 et le SFD
Assurer la sécurité du diagnostic des véhicules et prévenir la fraude sont des enjeux cruciaux. Le système de protection supplémentaire appelé Schutz Fahrzeug Diagnose (SFD) joue un rôle essentiel en instaurant une autorisation entre le véhicule et le constructeur. Cette mesure de sécurité empêche la falsification des informations en enregistrant les détails de toute personne qui se connecte à l’unité de contrôle, comme la date et l’heure de la connexion.
Le SFD est applicable aux modèles fabriqués depuis 2020 sur les plateformes MQB Evo (VW Golf 8, Škoda Octavia IV, Seat Leon IV, Audi A3 8Y, Q4, etc.) et MEB (VW ID.3, ID.4, Škoda Enyaq, etc.). Il restreint également l’accès à certaines fonctionnalités telles que l’adaptation, le codage et la configuration.
La VCDS 23.3.1 permet-elle de passer ces sécurités ?
La réponse est NON. Malheureusement il n’existe pas de valise miracle permettant d’outre passer ces sécurités, la VCDS 23.3.1 et tous les autres outils de diagnostic haut de gamme n’en sont pas exempts. Le SFD exige une connexion entre l’outil de diagnostic et le véhicule obligeant une authentification auprès du constructeur ce qui permet de tracer les interventions réalisées sur le véhicule. Si vous ne disposez pas de login d’accès au serveur du constructeur alors vous ne pourrez simplement pas vous connecter au véhicule.
Le SFD en quelques mots
Au cours des trois dernières années, la législation européenne a rendu l’accès aux données des véhicules de plus en plus complexe. Les constructeurs automobiles ont introduit des passerelles de sécurité, ce qui a posé des problèmes aux réparateurs multimarques. Il est fort probable que vous ayez déjà été confronté à des difficultés pour interagir avec les calculateurs de certains véhicules récents, qui sont protégés par ces nouvelles passerelles de sécurité des constructeurs.
Ces passerelles restreignent les interventions sur les calculateurs et limitent l’utilisation des outils de diagnostic. Ainsi, il est devenu impossible de réaliser des opérations simples telles que la remise à zéro après une vidange, la suppression des voyants ou codes défauts, ou même le lancement de tests actionneurs, sans suivre une procédure préalable d’identification en tant que réparateur et enregistrement de l’outil de diagnostic utilisé.
Cela pose un véritable casse-tête pour les ateliers de réparation, étant donné que tous les véhicules ne sont pas concernés et que chaque constructeur dispose de sa propre plateforme avec ses propres restrictions d’accès aux données. Face à cette situation, nos équipes de formateurs ont pris l’initiative de vous fournir des informations claires sur les passerelles Security Gateway et de vous guider sur la marche à suivre pour contourner ces restrictions et récupérer l’accès aux données des véhicules.